samedi 30 mai 2009

La punition

Tout manquement aux indications que le dominant aura pu donner, sera sujet à punition.

Lorsque je n'obéis pas, lorsque je me rebelle de trop et parfois lorsque je dis n'importe quoi; je suis punie!

Si on consulte Wikipédia sur la question, je trouve la définition un peu violente mais l'idée est bien là, infliger un traitement dans le but de dissuader de recommencer ou de continuer dans un comportement.

Il est évident pour moi qu'il y a plusieurs fonctions à la punition et je pense que punir par simple plaisir ne devrait pas être dit sous ce terme ou du moins en sous-entendant qu'il s'agit d'un jeu et non d'une punition véritable; à force de punitions un sujet peut devenir rétif voire rebelle à toute autorité.

La punition a un coté contraignant, elle peut être un châtiment corporel, une privation de tout ou partie des droits et privilèges de la soumise.
Libre au Maître et à son imagination de voir quels moyens permettront d'éduquer de la façon la plus appropriée celle qui est sienne, de quelle manière elle cessera un agissement jugé inapproprié pour lui ou n'oubliera pas une leçon.

Cela suggère une connaissance tout du moins sommaire de la personne que l'on souhaite punir afin de ne pas la blesser moralement et de façon irrémédiable.
C'est punir pour élever, pas punir pour mettre KO.

Il s'agit de sanctionner une faute, un écart de conduite mais aussi de rappeler au bon souvenir de la soumise ce à quoi elle s'est engagée, que ce soit un règlement particulier ou simplement sa position, ses droits, ses devoirs, ses limites.

Il paraît qu'un Maître ne doit jamais punir sous la colère.
Je le comprends, après tout la punition pourrait s'avérer injuste ou injustifiée.
Certains inscrivent les punitions dans un carnet, elles ne sont pas administrées sur le moment mais la soumise doit signaler ses fautes à l'aide de ce carnet et demander ou suggérer sa punition.

La première fois, je ne m'en souviens vaguement, ma punition devait sûrement consister à dire quelques mots, à présenter des excuses.
Ma première véritable punition, j'ai bien compris la leçon!
Lorsque l'on mord la main tendue, normal qu'elle se retire...
M a été indulgent par la suite car, au départ, je devais après m'être faite rabrouer, rester 4 jours sans rien de lui, si ce n'est son absence.
Des choses importantes se passant pour moi, la punition a été levée au bout de 2 jours complets et complètement horribles, ce fût un soulagement!
J'ai énormément pleuré car c'était comme s'il n'existait plus.
Il ne restait que moi et ma faute, seule et errante, comme une réminiscence du passé.

M ne punit pas à tous vas, il est juste.
Est-il sévère?
Je trouve parfois, du moins, il a l'œil à tout!
Vigilant serait peut-être le mot.

Il prend le temps de m'expliquer calmement ce qui ne va pas dans ce que je peux dire ou faire et si je persiste il n'y a pas toujours de punition en tant que telle.
Ma punition réside parfois dans le fait de me rendre compte de ce que j'ai fait, de constater qu'M est toujours là pour moi, les bras toujours accueillants, quoique j'ai fait et que j'ai juste à demander pardon.
Mais en flagrant délit, la sanction tombe immédiatement!

Je n'ai pas de carnet de punitions.
Je n'aimerai pas être punie 3 jours après pour quelque chose que j'aurai déjà oublié!
Peut-être que ce sera différent plus tard?

Du coté soumis, je trouve qu'il est facile de demander pardon à son Maître, je n'ai jamais eu de difficultés à le faire.
Chercher l'absolution c'est dans l'optique de retrouver son Maître dans toute sa douceur puisque dans mon cas, désobéir c'est perdre cet aspect tendre chez M, un peu comme perdre une partie de son affection même s'il n'en n'est rien, c'est la sensation que j'ai.
Alors dans une quête désespérée d'amour, il est facile je trouve de se prosterner, de supplier!
La honte n'est pas de mise, pour moi elle est inexistante dans ce cadre.
Je ne saurai donc en parler mais je crois que c'est une affaire de confiance.

Après cela j'ai toujours le droit de m'exprimer, la punition étant immédiate, le mauvais moment passé tombe dans l'oubli pour qu'il ne reste que la constatation: je dois montrer que j'ai compris pourquoi j'ai été punie, pourquoi je ne dois pas recommencer, ce qui arrivera si c'est le cas à nouveau.
J'ai le droit d'expliquer mes dires ou mon comportement, de dire tout ce que j'ai sur le cœur mais cette fois sans agressivité ou animosité, comme si nous étions hors contexte.

Action, punition, pardon.

N'est-il pas enviable en cas d'erreur de subir une punition qui sanctionnera tout comportement inapproprié ou fait inadapté aux yeux de son Maître?
Sachant qu'une fois la faute expiée, tout est pardonné, il n'y a pas de reproches incessants qui reviennent et sont ressassés.
Il me semble que c'est de cette manière que l'on progresse, se souvenir de la punition à la place de l'erreur sans pour autant l'oublier afin de ne pas réitérer.
La douleur et/ou l'humiliation sont aussi là pour ça!
Mais surtout pouvoir les garder derrière soi et continuer à avancer sans trébucher constamment dessus.

jeudi 21 mai 2009

Vous/ Tu

Il paraît qu'il est généralement de bon ton de vouvoyer son Maître ou sa Maîtresse.
Est-ce que c'est le coté "éducation pensionnat" lié au BDSM et sa traditionnelle éducation en effet.
J'ai eues quelques années en pension, on vouvoyait tout le monde à la volée mais c'était surtout que nous étions de jeunes gens et que là, il s'agissait d'une marque de respect... Respect relatif toutefois.
On vouvoie plus âgé que soi et on vouvoie ceux qui remplissent notre tête.
L'apprenti, le profane, marque ainsi le respect qu'il a envers celui ou celle qui va lui apprendre quelque chose, se pose, se tait et écoute... Ou pas toujours remarque mais, c'est l'intention qui compte à ce qu'on dit!
De nos jours encore, on vouvoie les personnes que l'on ne connaît pas intimement ou avec lesquelles nous n'avons aucun lien d'amitié.
Et parfois on vouvoie ses amis ou ses parents.

On peut donc vouvoyer par neutralité polie ou par respect pour l'un ou plusieurs des aspects précédemment cités.

Pour ma part, je ne vouvoie que les gens qui n'éveillent pas grand intérêt chez moi, par neutralité parce que je ne veux ou peux pas prendre parti. Je n'ose certainement pas.
Il est rare que je vouvoie respectueusement, j'alterne "vous"/"tu" très souvent lorsque je converse avec quelqu'un qui souhaite obtenir le vouvoiement de moi.

Je tutoie mon Maître, est-ce que je le respecte moins pour autant?
Certainement pas.

Ainsi je ne crois pas qu'il faille imposer le vouvoiement, M m'a laissé le choix et cela ne signifie pas qu'à loisir je ne lui dise jamais "Vous".
Mais c'est un vouvoiement empreint d'un respect infini, là je prends parti!
Qu'il me permette de le tutoyer, je prends cela comme une marque de confiance, qu'il accepte que je sois proche à ce point.
Qu'il sache que ce n'est pas le vouvoyer qui m'inspirera la soumission ou qui me fera obéir, c'est comme s'il y avait une langue à part où le "tu" veut dire "vous" et le "vous", "Vous"; une langue silencieuse et entendue.

Quelques soient les raisons qui poussent à employer le vouvoiement ou le tutoiement, je crois qu'il ne faut pas que ce soit par hasard, habitude ou neutralité.
Il y a une kyrielle de manières de montrer sa soumission et le respect intrinsèque ou encore de l'obtenir et ce, tout autrement que par des mots qui n'ont pas toujours de sens...

vendredi 15 mai 2009

Comment j'ai trouvé mon M...

Souvent, on me pose la question: "Mais comment vous vous êtes rencontrés?"

La réponse est toute bête, on se trouvait au même endroit au même moment sur Internet.
C'est ainsi qu'il s'est adressé à moi!

Il n'y a pas de traces de cette première discussion, juste les souvenirs... Et comme j'ai la mémoire défaillante, je peux me tromper dans mon récit. M corrigera sûrement!
Je me souviens que la discussion était tout ce qu'il y a de plus normale, quelques mots d'esprit jusqu'à un incident... Je discutais alors avec 11 autres personnes et nul doute que mes réponses se faisaient attendre.
Il s'en est plaint, j'ai rétorqué qu'il n'avait aucune obligation d'attendre comme ça si ça ne lui plaisait pas.

Est-ce qu'il s'était énervé?
Arguant du fait que je ne faisais pas la différence entre les conversations douteuses et les autres, il est devenu piquant, presque blessant. Je répondais que certes, je n'osais pas clore les discussions, j'attendais qu'elles meurent d'elle-mêmes sans pour autant avoir le courage de dire aux gens que ça ne me plaisait pas toujours de parler avec eux; c'est que j'estime que chaque individu a le droit qu'on s'intéresse à lui même si ça ne mène à rien!

Et puis au fur et à mesure, l'agressivité s'est changée en intérêt puis en jeu, je voulais avoir le dernier mot, je puisais dans mes plus profondes ressources de la phrase la plus drôle à la plus pertinente voire impertinente et une fois que j'ai compris que j'aurai du mal à avoir le dernier mot, M m'a proposé de jouer à la soumise et au Maître et à ma demande m'a distribuée 5 cartes que je pouvais invoquer à tout moment, dont celle me permettant de tout arrêter.
J'avais dans l'idée de ne pas perdre, de ne pas plier, de le faire plier et clamer ma victoire intellectuelle sur lui puisque le jeu n'était que "virtuel".

J'ai perdu!

Mais j'y ai gagné mon Maître...
Je ne m'en suis pas rendue compte sur le coup mais je lui ai pour ainsi dire demandé à être sa soumise, c'est en ça qu'il dit que c'est moi qui l'ai trouvé.
En tant que gagnant, j'estimais qu'il avait droit à un prix, je ne pensais pas que ce prix ce serait moi.

J'essaie encore aujourd'hui de l'avoir ce dernier mot, juste pour jouer... Et j'aime constater à chaque fois ma défaite!

mercredi 13 mai 2009

Comment Nihil devient L mais reste Nihil...

Pour ceux qui me connaissent sous le pseudo de Nihil voir Nihil0 (zéro), il ne doit pas être aisé de m'associer ici à L même si la transition est de mise.
Cela s'explique par un concept très simple mis en place par M.

Le "m" de mon Maître est la 13° lettre de l'alphabet, ça vous le savez en lisant sa présentation par mes soins.

Ce que vous pouvez ne pas savoir c'est qu'il a dans l'idée de me nommer. Un nom dont la première lettre sera à la mesure de son attachement pour moi, mesurable en fonction la proximité d'avec la lettre "m" dans l'alphabet, le "m" étant exclu.

Ça m'a légèrement vexée sur le coup, dans ma volonté symbiotique, j'aurai aimé partager la même lettre!
Mais c'est chacun sa place, comme chacun sa lettre! Et j'ai fini par le comprendre.
M m'a laissé entendre que je connaîtrai mon nom le jour où je recevrai mon collier, ce nom commencerait par un "l".
Voilà pourquoi je suis L en sa présence.

En son absence, même si je suis sur des sites avec sa bénédiction, pour moi, je ne peux être L...
Je ne suis rien sans mon Maître donc du latin: Nihil avec le cortège d'une citation de Lucrèce: "Ex nihilo nihil, in nihilum posse reverti": "Rien ne vient de rien ni ne retourne à rien".
Ce qui rejoint la pensée atomiste en bref: "Rien ne se crée tout se transforme".
En même temps, ajoutez une pincée de Nietzsche avec sa version du nihilisme et vous obtenez l'origine du pseudo ainsi que la justification de sa continuité: sans mon Maître, je ne suis rien.
Il m'éduque, me modèle, me fait devenir autre, me transforme, devient ma loi, ce en quoi je crois et remplace tout ce qui dans mon monde était dépassé et de fait, je le niais, le reniais et en brossais un tableau fort sombre et j'y errais.

L'avatar Nihil éduquée, modelée, elle se promène sans laisse... "n" vient après le "m", je suis la trace de mon Maître, écoute sa voix que je me remémore, je le représente mais en aucun cas je ne suis tout à fait pour tous les autres la soumise que je suis pour M.

Ces deux facettes cohabitent pour l'instant sans heurts, je ne sais ce qu'il en adviendra, si Nihil disparaîtra ou non...
Ce ne sera pas à moi de le décider alors nul besoin de m'en inquiéter!

mardi 12 mai 2009

Tu seras toujours sincère!

Lorsque mon Maître m'a laissée agir à ma guise sur internet dans le but tout personnel de découvrir au travers de ce média ce qu'est le BDSM, il n'y avait aucune indication à suivre.
Au fur et à mesure de ce que je pouvais bien lui raconter, de ce que j'apprenais et lorsqu'est venu le moment où j'ai eues des discussions plus suivies avec une personne ou une autre, mon Maître a commencé à poser quelques jalons.
J'ai donc pour ordre de me comporter le plus normalement du monde; je suis soumise à M mais cela n'implique pas que je sois docile ou que j'ai la même attitude avec d'autres.
Je converse donc sur le ton que mon interlocuteur m'inspire.
Il est évident ensuite que le respect dû à toute personne est de mise.

Après, M a ajouté que je ne devais donner aucune information personnelle.
Quand on est amené à parler de sa vie privée voire secrète, on peut se demander de quelle teneur peut être une information personnelle?
Il ne s'agit que de renseignements permettant de m'identifier concrètement.
Je vous laisse vous les imaginer...

Par la suite, cette clause de sincérité a été rajoutée par M: tu seras toujours sincère!
Je n'ai pas bien saisi l'intérêt, je ne suis pas de nature à raconter des histoires...
Pourquoi me dire ça?
Je dis ce qui est, ne refusant de répondre qu'à peu de questions.
Mes dires le sont en toute honnêteté.

Mais étrangement, j'ai changé.
Ces quelques mots m'ont fait adopter une façon peut-être moins imprécise de raconter; apprendre à enlever le fard du coté fantasmatique et du mystère.
Le fait qu'il me soit impossible de divulguer certaines informations personnelles crée une aura floue autour de moi et l'honnêteté dans toute sa nudité me rend d'autant plus vraie.
Dire les choses telles qu'elles le sont ne laisse pas de place à l'imagination et l'imagination n'est-elle pas autant l'ennemi que le moteur d'une relation basée sur un rapport de domination et soumission?

Je crois que je ne comprends pas encore tout à fait la portée d'un concept que je croyais insignifiant: honnête, je le suis dans tout ce que je fais, dis, suis mais je n'y avais jamais accordé de l'importance.
Par contre, ce dont je me rends compte par accès de lucidité parfois, c'est à quel point M me protège de tout ce qui pourrait nous être néfaste.

dimanche 10 mai 2009

Safe word

Il me semble que dans le BDSM, on aime bien les mots anglais mais c'est qu'il y a quelques années, ça se discutait davantage dans cette langue!
Le Safe word serait donc un mot à définir au calme entre les deux parties en tant que mot suprême destiné à mettre immédiatement fin à la pratique en cours car une limite physique ou mentale est atteinte.
C'est un appel à l'aide prononcé par la personne soumise auquel il faut pour la personne dominante répondre toutes affaires cessantes. Il ne s'agit pas de se précipiter et de paniquer mais de faire au mieux pour que le/la soumis(e) se trouve rapidement dans un état ou un endroit où il pourra récupérer, évacuer, reprendre confiance, etc...
Le fait de prononcer ce mot peut être vécu comme un échec pour certain(e)s et, l'emploi du Safe word ne doit pas être fait à tous bouts de champs non plus!

J'ai lu (mais j'ai oublié où), que certains en lieu et place d'un Safe word, un code couleur à l'aide de foulards était au préalable défini lorsque le dialogue par la parole était impossible.
Il suffirait de montrer les foulards, un hochement de tête ou un clignement d'yeux faisant office de réponse.

L'utilité, je la vois lorsqu'il s'agit de partenaires n'ayant pas l'habitude de jouer ensemble ou de pratiques qui pourraient mettre à mal l'intégrité physique/mentale.
Pour les couples, c'est souvent caduc au bout d'un certain temps, il y a une connaissance inhérente à la relation.

samedi 9 mai 2009

Safe, Sane, Consensual

Trois mots qui servent à mettre un cadre et donc des limites reconnues comme des valeurs, visant à s'assurer que les individus ne courront aucun danger lors de leurs séances et qui sont souvent répétés, martelés dans les communautés BDSM, brandis comme un bouclier contre toute pratique jugée dangereuse. Protection ultime, rempart érigé qui permet de qualifier ce qui est BDSM ou non.

Sûr, sain et consensuel:
Sûr: signifie que la pratique entre les individus se doit d'être exempte de risques que ce soit de l'ordre de l'intégrité physique ou mentale; ce qui est très subjectif lorsqu'il est question de contraindre les fonctions vitales notamment.
Sain: cela se réfère au bien être mental et physique. Tout aussi subjectif!
Consensuel: consenti en fin de compte. En droit, formé par le consentement des parties. Consentement: voir Consentir: accepter une chose comme possible, réalisable.

Ainsi, il apparaîtrait que toute pratique BDSM devrait répondre à ces trois mots avant même d'être entreprise, sorte de garantie que tout se passera bien.
Ils sont flous à mon sens, ne veulent rien dire, trop d'appels à l'interprétation personnelle...

Autant je me dis que c'est sûrement très utile d'avoir des barrières, des garde-fous.
Autant je me dis que si ce n'est pas la base même de la relation et qu'il faut le rappeler constamment, c'est qu'il y a matière à réflexion voire à éviction.
S'il n'est pas possible de respecter son partenaire de jeux, il y a à mon sens un questionnement personnel à effectuer et il serait sage de ne rien entamer tant que cette situation perdurera; il ne s'agit pour moi que du respect que tout être humain ou vivant nous inspire.

vendredi 8 mai 2009

BDSM

Bondage-Discipline
Domination-Soumission
Sado-Masochisme


Il est curieux que seulement 4 lettres aient autant de signification et puissent ainsi cacher " couples de mots, 6 en tout mais, il me semble que la définition principale du BDSM est que chacun fait ce qu'il en veut. Cet acronyme peut donc abriter nombre de pratiques et même les activités définissant le BDSM ne sont pas obligatoires.

Sommairement, en voici le détail:
Bondage: consiste à entraver partiellement ou non le corps.
Discipline: soumission à un ensemble de règles.

Domination: situation où un être peut imposer ses idées, sa loi, vérité ou croyance voire simplement son bon plaisir.
Soumission: rapport entre deux entités dont l'une influence le comportement de l'autre. La soumission est une pratique sexuelle composant les jeux de domination/soumission.

Sadisme: recherche de plaisir dans la souffrance (physique ou morale; domination, contrôle, ...) volontairement infligée à autrui. Même si le sadisme peut exister indépendamment des activités sexuelles, il y a fréquemment associé.
Masochisme: recherche du plaisir dans la douleur. Cette douleur peut être psychologique (humiliations) ou physique.
Source: Wikipédia


M m'a permis de mener ces recherches mais, est-ce que j'en sais pour autant plus?
Pas nécessairement mais, au moins je sais pourquoi ça s'appelle comme ça!

Est-ce que le BDSM ne serait pas finalement une pratique impliquant simplement un(e) dominant(e) et un(e) dominé(e)?
Et que tout ce qui peut reposer sur ce rapport peut ainsi se mettre sous l'égide de cet acronyme?
Quelles en sont les limites?

jeudi 7 mai 2009

Tu ne te dénigreras pas!

Allez donc savoir pourquoi, j'ai pour habitude de dire des horreurs sur moi, comme une excuse à n'avoir pas su faire une chose ou une autre, avoir raté quelque chose. Je brosse souvent un portrait négatif de moi-même aux autres et je ne comprends pas qu'ils ne se rendent pas compte de ce que moi je vois.
Prenez tous les adjectifs négatifs pouvant caractériser une personne, j'ai déjà dû me les dire tous au moins une fois!
Mon Maître a décrété un soir que ça suffisait, que je ne peux plus dire de mal de ce qui lui appartient et même si c'est vrai, que ce n'est pas à moi de le dire.
Il y a ce que peut dire mon Maître et ce que je peux dire... Nuance subtile!

Oh, ce n'est pas la première fois que ça arrive mais, c'est une leçon que j'ai reçue cette fois.
Une leçon qui marque l'âme et qui fait mal aux genoux aussi!
Peut-être pas tant que ça en fait, ça ne fait mal que parce que j'ai dû par la suite dire du bien de moi pour contrebalancer ce que j'avais dit.
Présenter des excuses à son Maître c'est une chose, devoir s'en présenter, c'en est une autre!
Ce n'est pas la première fois non plus mais il se trouve que peut-être cette fois, j'ai compris.
J'espère m'en rappeler, pouvoir repousser ce comportement agressif envers moi-même.

Je l'ai développé afin de me pousser à toujours faire mieux.
Je n'ai jamais profité de mes succès et n'ai jamais regardé que les défauts de mes actes quand les gens ne me les montraient pas.
Depuis, je ne me pardonne aucune erreur et cherche toujours à me punir pour ne plus recommencer et je suis devenue très exigeante mais seulement envers moi-même, être irréprochable même si ça me bouffait la vie, même si ça pouvait restreindre mes champs d'action ou de plaisir, sans parler des excès et mauvaises expériences dans lesquels cela m'a menée.

Et puis j'ai trouvé mon Maître et il est décidé à mettre bon ordre dans ma tête et ça commence par m'estimer à ma juste valeur.
S'il s'intéresse à moi, c'est qu'en effet, j'ai un intérêt...
Peut-être pas pour tout le monde mais, après tout, seul son avis sur ce que je suis compte à mes yeux!

M... en quelques mots

Treizième lettre de l'alphabet, celle juste au milieu, une symétrie parfaite et ça, j'aime déjà!

C'est une jolie lettre je trouve, je l'ai toujours bien aimée.
On peut la former de différentes manières à l'écrit et en graphisme la gestuelle est agréable, souple et ample; le trait s'étire, se tend en montant et reprend de la profondeur en redescendant...

29 ans, juste un an et quelques jours de plus que moi, ça laisse une immense perspective je trouve.

Son travail, je ne sais pas si je l'ai bien compris mais ça me fascine, c'est un domaine inconnu pour moi. Complexe, des formules et écrits qui n'auraient aucun sens pour moi mais ça en a pour lui.

Des voyages un peu partout, 5 langues différentes... Plus une rien que pour me parler! lol

Tolérant, doux, patient, juste, intéressant... Non passionnant! Impressionnant de raison, de cette faculté à avoir réponse à toutes mes questions, même les plus incongrues.
J'ignore en fait comment on peut le décrire mais, c'est quelqu'un qui sait se faire obéir de moi, me faire taire et que je veux écouter; je veux apprendre de lui, tout savoir!

Il paraît qu'il n'est pas comme ça avec tout le monde mais, j'ai du mal à le croire...

Je ne suis pas sa première soumise (titre officieux: chienne) il ne pratique donc pas d'expériences sur moi (d'autant que je ne suis pas pour l'expérimentation animale).

Toujours disponible pour moi, à l'écoute, il ne me laisse jamais sans réponse malgré le fait que ce soit quelqu'un que je qualifierai de "très occupé".
Je suis fascinée par sa gestion du temps en particulier et de tout en général.

Son rôle est de s'occuper de moi, par devoir et par plaisir d'après ses dires.

Je ne sais pas encore exprimer toutes ses qualités (mais j'apprends), son seul défaut à mon sens étant qu'il n'ait pas 30 heures par jour à me consacrer!

Pour le reste, il est lui, je l'admire pour ça.
Je l'ai reconnu et trouvé, c'est mon Maître à moi, le seul pour moi...

mercredi 6 mai 2009

L... en quelques mots

Je suis une jeune femme de 28 ans qui depuis le début de sa sexualité a cru bon de mettre un peu de "piment" dans ses couples.
Que ce soit une inclinaison ou simplement par ennui, il s'avère que j'ai toujours plutôt dominé, sans toutefois employer ce genre de registre lexical.
Pas une domination en tant que vocation mais, par dépit!
Désespérée que j'étais de ne pas trouver quelqu'un capable de me faire plier sans me rompre j'ai fini par me perdre à 23 ans. Déboussolée, je me suis prise de sympathie pour un soumis, l'occasion idéale de me prouver à moi-même que je pouvais vraiment prendre quelqu'un en main!

Ça a été catastrophique pour moi même si j'ai su conserver les apparences... Ou presque! Si la main tremble alors qu'elle punit, c'est qu'elle n'est pas destinée à cela...
C'est avec horreur que je l'ai constaté et que j'ai commencé à errer à la recherche de ce que je ne connaissais pourtant pas, de celui qui saurait me guider, m'apprécier pour celle que je suis réellement, me laisser faire de lui ma raison de vivre, donner un sens à tout cela.

Dans un dernier sursaut, une dernière résistance, un semblant de courage n'étant que couardise, j'ai voulu faire comme tout le monde, croire que je pouvais faire autre chose que ce pour quoi je suis faite... Nul doute que cela a encore été un échec mais, je n'ai pas eu le temps de me fustiger; cette fin d'histoire "d'amour" a changée ma façon de voir les choses: maintenant je voulais vivre ce que je voulais, être aimée de la façon dont je l'entends, appartenir et servir.

Une fois dans cette disposition, alors que je guettais à tous les coins de rue, que j'humais l'air à la recherche de l'odeur de mon Maître, que je suivais toute personne pouvant lui ressembler, que je m'arrêtais et repartais le cœur brisé, j'ai fini par le trouver!
Et d'une façon tout à fait curieuse...
Il m'a tendue la main, j'ai hésité, j'ai provoqué, grogné puis l'ai acceptée, je l'ai mordue puis reprise doucement, dédaignée parfois; je ne comprenais pas qu'on veuille de moi et après 3 mois d'un manège incessant, sans pour autant entamer sa patience, j'ai enfin fini par comprendre que ce n'était pas du mal que l'on me voulait, bien au contraire!
Tout cela prouvait que c'était bien mon Maître, le mien à moi fait pour moi, capable de se faire obéir de moi, pourtant si rebelle de nature.

Après le domptage, place à l'éducation!

Ouverture du blog


L'envie de partager mon éducation, mon évolution sous l'égide de M, mon Maître, a motivé l'ouverture de ce blog.
C'est M qui voulait que je m'occupe utilement, mais c'est moi qui ai voulu écrire, c'est donc lui qui m'a accordé ce plaisir.
Souvent je me plains de m'ennuyer, j'écris dans une infinité de carnets mais je regrette leur côté versatile, les écrits couchés sur du papier n'ont pas toujours un goût d'éternité... C'est regrettable mais, puisqu'aujourd'hui l'encre est légèrement désuète, autant passer vite à un blog!
Ce soir étant pourtant un soir comme un autre, il ne le sera désormais plus puisque cette soirée signe mon premier message ici.

Que dire de plus à part que vous trouverez là évidemment un contenu ayant trait au BDSM mais plus que cela, une éducation à Sa façon en plus de mes petites réflexions.

Tout cela sera détaillé et agencé par la suite et j'ai bon espoir que ce blog évolue à notre image!